J’ajoute à ma formation d’infirmier l’apprentissage de l’Hypnose Ericksonienne pour soulager différemment les douleurs des patients et préciser encore mes outils de communication. Les soins palliatifs et la gériatrie me permettront d’apprivoiser un peu la mort et commencer à lui donner sens.
Ayant fini par me réconcilier avec l’enseignement, je m’inscris à l’université de psychologie. J’y trouve un excellent moyen pour continuer à apprendre et à réfléchir.
Devenu psychologue, je découvre l’autisme en institution et m’étonne de l’aisance avec laquelle j’évolue auprès des personnes autistes. Je me sens proche d’elles, pas si différent… ou suffisamment similaire pour mieux les comprendre intuitivement.
Je travaillerai alors sur deux axes : l’analyse de pratique, pour soutenir des groupes de professionnels dans leurs capacités à se supporter et à questionner leur manière de soigner. La formation, pour aider les intervenant(e)s à domicile à rencontrer les enfants autistes dont ils s’occupent.
Ayant pris de l’âge, je ressens aujourd’hui le besoin de transmettre les acquis de mes expériences, et de laisser une trace.
L’accordage est devenu ma raison de vivre.