Les êtres vivants naissent et meurent, et tout ce qui commence a aussi une fin.
Les hominidés simiesques et poilus de la préhistoire sont considérés comme des humains quand on retrouve leurs sépultures. Ainsi, les interrogations suscitées par un corps sans vie, qui nous différencient des animaux, ont enrichi toutes les formes d’art et de littérature dans les différentes époques de la civilisation.
L’impact de la mort sur les vivants a évolué dans le temps et selon les parties du monde, pour créer des pratiques mortuaires, pour accompagner la fin et apporter du soin à ceux qui restent.
Le savoir médical a progressé au siècle dernier grâce à la chimie, la découverte des bactéries et des antibiotiques. Il s’est envolé pendant les années 60-70 avec l’explosion industrielle et scientifique.
La mort avait été tellement présente lors des deux grandes guerres, et la médecine faisant reculer sans cesse les portes de la mort, que le fantasme de ne plus mourir est apparu.
Cette mort qui était la compagne des vivant est devenu l’être malfaisant à combattre et à éviter.