L’autisme a été étudié et décrit dès le milieu du siècle dernier.
Autisme vient du préfixe « auto », qui signifie « soi-même » en grec ancien.
« Préoccupés par eux-mêmes » fut à l’époque l’appellation choisie pour définir et mettre du sens sur les comportements de certaines personnes rendues inquiétantes par le fait qu’elles semblaient éviter les relations avec les autres.
Aujourd’hui, alors que chacun a déjà entendu parler de l’autisme, l’incompréhension autour de cette pathologie alimente encore les phénomènes de comparaison, jugement et exclusion de ce qui semble trop différent de la norme.

Cela rassure les gens de penser que c’est l’autre qui est différent. Si quelqu’un se proclame juge de la différence de l’autre, il s’auto-proclame « normal », et l’autre devient responsable de sa différence. Plus concrètement, si quelqu’un me fuit, je préfère me dire qu’il n’aime pas la relation plutôt que me demander si je sens mauvais ou si je lui fais peur !
Les personnes autistes, qui ont des difficultés pour être en relation, continuent à être exclues, sous prétexte qu’elles viendraient d’une lointaine planète.
Rejetées parce qu’elles ont du mal avec les interactions sociales, équivaut à dire qu’elles n’en ont pas besoin. Ce qui revient à priver d’oxygène quelqu’un qui a du mal à respirer !

La littérature et le cinéma foisonnent de scénarios construits sur la différence. Ils ont ainsi exploré les rapports entre humains et extra-terrestres, entre humains et animaux, entre pays, entre cultures, ethnies ou religions, entre classes sociales, générations ou genres, entre différents niveaux scolaires, capacités artistiques ou physiques…
On pourrait y voir une injonction à être tous semblables pour faire partie du groupe. Or dans un monde sans différence, dans lequel les humains seraient tous les mêmes, il n’y aurait plus aucun intérêt à se rencontrer, à se parler. 
Ainsi, faits historiques ou fiction, ces récits montrent tour à tour la différence comme effrayante et génératrice de conflits et d’exclusion ou comme stimulant la curiosité et la rencontre.
La littérature et le cinéma foisonnent de scénarios construits sur la différence. Ils ont ainsi exploré les rapports entre humains et extra-terrestres, entre humains et animaux, entre pays, entre cultures, ethnies ou religions, entre classes sociales, générations ou genres, entre différents niveaux scolaires, capacités artistiques ou physiques…
On pourrait y voir une injonction à être tous semblables pour faire partie du groupe. Or dans un monde sans différence, dans lequel les humains seraient tous les mêmes, il n’y aurait plus aucun intérêt à se rencontrer, à se parler. 
Ainsi, faits historiques ou fiction, ces récits montrent tour à tour la différence comme effrayante et génératrice de conflits et d’exclusion ou comme stimulant la curiosité et la rencontre.

Entre deux personnes, la traduction réciproque des différences de chacun produit un début de compréhension mutuelle et ouvre à la connaissance de l’autre.
La peur et la fuite laissent la place à l’intérêt. L’exclusion et le conflit deviennent apprivoisement et rencontre.
Lorsque deux pays élaborent de quoi traduire leurs langues respectives, ils peuvent se rencontrer, se parler, et échanger sur ce qui rend leurs cultures spécifiques.
Se comprendre permet à deux personnes de se sentir plus proches l’une de l’autre, d’accepter de se rencontrer, de communiquer.
Lorsque l’on se connaît mutuellement, on a moins besoin des étiquettes pour nous résumer.

Je découvre que celui que j’appelais « mon voisin » porte un prénom, a des compétences, une histoire et que l’on peut s’entraider, voire se faire « une bouffe » !
L’autiste a lui aussi un prénom et une histoire à raconter.
Accordagepsycho.fr est un espace pour développer une nouvelle approche sur le phénomène autistique, qui se concentre sur la traduction des différences dans les deux sens.
Pour nommer et tenter de comprendre les différences entre ceux qui sont qualifiés d’autistes et ceux qui se définissent comme « normaux ».
Pour donner une chance aux humains de faire la preuve de leurs fameuses capacités d’adaptation et de s’offrir une rencontre avec ces prétendus « extra-terrestres ».
Le monde pourra alors peut-être se sentir un peu meilleur, enrichi de ces particularités que les personnes autistes peuvent apporter à chacun dans la connaissance de soi.
Je découvre que celui que j’appelais « mon voisin » porte un prénom, a des compétences, une histoire et que l’on peut s’entraider, voire se faire « une bouffe » !
L’autiste a lui aussi un prénom et une histoire à raconter.
Accordagepsycho.fr est un espace pour développer une nouvelle approche sur le phénomène autistique, qui se concentre sur la traduction des différences dans les deux sens.
Pour nommer et tenter de comprendre les différences entre ceux qui sont qualifiés d’autistes et ceux qui se définissent comme « normaux ».
Pour donner une chance aux humains de faire la preuve de leurs fameuses capacités d’adaptation et de s’offrir une rencontre avec ces prétendus « extra-terrestres ».
Le monde pourra alors peut-être se sentir un peu meilleur, enrichi de ces particularités que les personnes autistes peuvent apporter à chacun dans la connaissance de soi.

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